Louis Pauwels: "Qui s'arrête se trompe"
Adolescent, j'ai découvert le plaisir de la littérature en lisant Le matin des magiciens, bien des années plus tard, j'écrivis à Louis Pauwels, alors directeur du Figaro qui y
contait, à sa manière, les déboires du Président Dupetit-Legrand, confronté aux aberrations de la société contemporaine.
Il eut la gentillesse de me répondre .
Au lendemain de sa disparition, le mardi 28 janvier 1997,
François Nourrissier, son ami écrivait dans le journal qui lui devait tant:
"Avec lui, il y avait toujours un arrière-monde, une explication secrète du train des choses, une hypothèse fascinante ou farfelue qui affadissait les théories classiques et révélait leur manque absolu de magie."
Louis Pauwels me manque, comme peut-être à beaucoup. Sans doute sa verve lyrique trouverait-elle dans les désordres actuels matière aux plus étranges spéculations intellectuelles.J'aurais envie de crier: "Louis, réveille-toi, ils sont devenus fous!"