Taxe carbone: faux alibi!
Le réchauffement climatique est une réalité constatée. Se basant sur le rapport de l'IPCC ( Intergovernmental Panel on Climate Change) le président
de notre pays, la France, Nicolas Sarkozy, soutenu par la chancelière Angela Merkel a incité fortement les membres du G20 à limiter drastiquement les émissions de CO2, gaz désigné
comme le responsable de ce réchauffement et de toutes les catastrophes à venir.
L'imagination des politiques étant sans borne quand il s'agit de prélever de l'argent, et la situation désastreuse dans laquelle l'inconséquence des gouvernants a plongé les pays
industrialisés ont contribué à l'émergeance de cette TAXE CARBONE qui n'en finit pas de faire des vagues.
L'aspect le plus ubuesque de l'affaire étant le principe énoncé que les citoyens paieraient la taxe mais seraient remboursés ! " ça ne coûtera pas un sou au citoyen" Voilà un bon moyen
d'occuper des fonctionnaires et d'engloutir dans cette machinerie à la Dubout, qui encaissera et remboursera, les économies que l'on esperait réaliser en taxant.
La première copie renvoyée pour cause d'aberration: les plus gros pollueurs ne paieraient pas la fameuse taxe ( désavantage compétitif pour les entreprises - risque de paralysie du
pays par les transporteurs routiers...) notre Président insiste... Or je reviens d'Oman. Quel rapport?
Depuis une semaine et presque tous les jours, L'Observer comme le Times of Oman se font l'écho de la polémique qui enfle autour de ce fameux rapport de
l'IPCC, et en lisant les articles je me suis souvenu de l'extrême réserve des Etats-Unis comme de la Chine sur cette fameuse idée de la TAXE CARBONE. Et j'ai rapproché ces infos de la mise au
point du professeur R. Giraudou, Dr es sciences et géologue sur le rôle exact du CO2 dans le réchauffement de la planète: c'est à dire peanuts comme disent nos pragmatiques amis
américains. Rappelant que notre planète n'a jamais cessé de connaître des cycles de réchauffement et de glaciation , ce spécialiste a souligné que les éminences de l'IPCC ont pris pour base la
température au Moyen-Age, période connue sous le nom de " little glaciation" et qu'en partant de plus loin ils auraient pu tout aussi bien évoquer un refroidissement ! Là ne s'arrête pas
l'incongruité. Pour mémoire et toujours selon notre expert, après pondération, la concentration dans l'atmosphère des gaz à effet de serre est la suivante:
Azote N2 : 78 %
O2 : 21 %
Argon : 0,93 %
H2O : 0- 4 %
CO2 : 0,033%
Autrement dit on va taxer l'undes gaz les moins responsables !!!! C'est sans doute la raison pour laquelle les USA et les chinois sont si peu enclin à suivre les fantaisies
européennes. Bien au contraire! Que les européens ajoutent encore quelques pénalités à leur armada de charges sur leurs entreprises, déjà de moins en moins compétitives, et un océan de prospérité
s'ouvrira devant les leurs! Mais que vient faire le Times of Oman dans cette histoire?
Dans le N° du 2 février, Steve Connor raconte comment l'IPCC a annoncé dans son "4th assessment report" publié en 2007 la disparition des glaciers himalayens en 2035! Fichtre plus d'eau pour le
sous continent indien! Pronostic d'un vice chancelier de l'Université Jawarlal Nehru, Syed Iqbal Hasnaim ,soutenu par Vladimir Kotlyakov, membre de l'Académie des Sciences Russe.
Repris et repercuté par des journalistes l'information est arrivée sans aucun démentis jusqu'aux membres du G20 - éminents spécialistes de l'écologie comme on peut s'en douter - et
a pesé légitimement son poids. Mais depuis, le Président indien de l'IPCC,Rajendra Pachauri, a reconnu que c'était une spéculation cette histoire de glacier himalayen. Il s'est vu
accuser d'avoir touché des pots de vin et reconnait que les sources n'ont pas été suffisamment vérifiées, tout en défendant la "solidité du modéle utilisé". Cet IPCC parait bien léger comme
référence pour prendre des décisions qui risquent d'amoindrir notre compétitivité.
Alors ? Taxer ou pas taxer sur des spéculations?